Remise du prix Théophile Schuler 2013 de la SAAMS à Catherine Pulvermuller le 23 novembre 2013 lors de la Foire d’art contemporain à Star’t.

Présentation des œuvres primées lors des quatre jours de la Foire sur le stand de « La SAAMS » à Star’t.

Détails :

dessin à l'encre de chine

Catherine Pulvermuller

Prix Théophile Schuler 2013

Discours de présentation lors du vernissage St’Art le 23 novembre 2013 par Marie-Aude WEBER :

 

Catherine Pulvermuller vit et travaille à Strasbourg. Pendant son parcours universitaire, elle a étudié les arts appliqués. Elle enseigne aujourd’hui comme professeure en design graphique (communication visuelle) au lycée « le Corbusier ».

En parallèle de sa pratique artistique, elle se consacre également à la création et à l’illustration d’albums pour enfants.

De nombreux voyages en immersion et de longues durées, notamment en Asie, ont nourri son travail créatif.

 

1)         Organisme(s) N° 45 897 687

80x80cm (9 tableaux)

Encre noire sur papier

2)         Organisme(s) N° 81 170 291

75x50cm

Arts génératifs

3)         Organisme(s) N° 99 543 789

80x60cm (5 cadres)

 

Ses organismes, au titre énigmatique Organisme(s) N° 81 170 291 ont été crées numériquement. Certes ils sont nés d’une programmation informatique, mais existent surtout parce que le dessin à l’encre les a fait naître. Habillés de simple cadres en aluminium ou de cadres noires plus stylisés, Catherine défend l’idée selon laquelle less is more.

 

 

Que voit-on ? Quelle échelle donne-t-on à ces organismes ? Est-ce un agrandissement de ce qui semblerait exister à l’échelle micro (invisible à l’œil nu) ou a-ton à faire à l’invention d’êtres vivants à l’échelle macro, à des cellules géantes, à l’image des micro réalités que le professionnel de laboratoire (ou le biologiste) peut apercevoir à l’aide de son microscope.

En tant que spectateur, de quoi avons-nous besoin pour apercevoir ces organismes ? De quel outil, de quelle loupe, de quelle lunette, de quel intermédiaire avons-nous besoin ? Ou l’artiste convoque t-elle tout simplement  notre habilité à choisir entre deux échelles ?

 

Toutes les 15 minutes, les organismes disparaissent, meurent et renaissent, selon une procédure aléatoire. Nous n’avons jamais la même création devant les yeux. Ses créations ne sont pas bavardes, elles ne racontent pas d’histoires. Seule la vie est présente, incarnée par des êtres vivants en mouvement.

 

Le spectateur choisit le scope au travers duquel il regarde le monde. Catherine Pulvermuller a donné naissance à d’ énigmatiques tableaux aléatoires, organismes qui semblent pourtant bien familiers, comme n’importe quelle cellule vivante qui naît, se reproduit et meurt.